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Lancement du 5ème Festival Européen Latin Grec

05/02/2009: Programme 5ème FESTIVAL EUROPEEN LATIN GREC (FELG) - du jeudi 26 (14h) au 29 Mars (13h) 2009, NANTES Sous le patronage de: Mme le Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Valérie PECRESSE, M. le Ministre de l'Education Nationale Xavier DARCOS, Mme la Députée Européenne M. PANAYOTOPOULOS - CASSIOTOU, M. le ministre de la culture du Luxembourg François BILTGEN et M. Xavier NORTH, Délégué général à la langue française et aux langues de France; ainsi que de EUROCLASSICA

Partenariat européen : le LUXEMBOURG. Marraine d'Honneur : Mme Jacqueline de ROMILLY, de l'Académie Française, et de l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres.Nous remercions aussi de leur aide et accueil, M. Jean-Marc AYRAULT, député-maire de Nantes et président de Nantes Métropole, la Région, et la DRAC - Livres de Loire Atlantique. Ainsi que nos Mécènes et soutiens.A une émission de grande écoute, le 11 septembre sur l'A2, un ministre traduit en direct l'Invitation à la Muse d'Homère pour Arlette Chabaud. Signe des Dieux?

“Barbares, Métèques, Frontières: l'Autre” Le Barbare, c'est celui qui, selon les Grecs, ne parle pas la même langue que nous et qui émet des sons inaudibles et bégaie ”bar-bar-bar” ; mais ce sont les mêmes Grecs qui, comme Isocrate (Panégyrique, IV, 48), estimaient que “On appelle Grecs ceux qui participent à notre culture”. A l'époque romaine, les Barbares sont ceux - Vandales ou Goths - qui s'attaquent à l'Empire et modifient la face de l'Europe. Une exposition récente leur a été consacrée à Venise, et vient de déménager pour Bonn. Le Métèque, chanté par le chanteur grec Georges Moustaki, n'a pris sa connotation déplaisante que depuis la fin du XIXème siècle et Maurice Barrès. Auparavant, il s'agit d'un étranger qui “vit avec”, jouit d'un statut spécial et joue un rôle dans la Cité, comme Aspasie, inspiratrice de Périclès ou l'orateur grec Lysias. Quant aux Frontières, c'est une notion relativement récente, frontières de cités ou d'empires, extensions et colonies : aujourd'hui, les Limes romains ont été classés par l'Unesco. Telles sont les figures de l'autre, de l'étranger, des échanges et du partage dont nous avons hérité.

Au programme*

http://www.festival-latin-grec.eu, http://pascaladjou.unblog.fr

CONFERENCE "NOUVELLES QUESTIONS SOCIALES DANS L'EUROPE EN MUTATION"

12/11/2008: TROISIEME TABLE RONDE: Diversité et cohésion sociale, différents points de vue

Europe et cohésion sociale - Intervention de Marie PANAYOTOPOULOS - CASSIOTOU, Membre du Parlement européen (EPP-ED) - Commission Emploi et Affaires sociales

J’aimerais souligner tout d’abord l’importance de la Commission Emploi et Affaires sociales du Parlement dans le cadre de la cohésion territoriale et économique. Je souhaite en outre vous présenter nos efforts en matière de lutte contre la pauvreté. Je finirai mon intervention par quelques propositions concernant la politique familiale.

Le Traité de Rome, dans son préambule, fait référence à la réduction des écarts de développement entre les régions. Il est important qu’une base juridique existe en la matière. En effet, très souvent, l’absence de base juridique est un frein conséquent à l’action. La cohésion économique et sociale exprime la solidarité entre les États membres et les régions de l’Union. Elle favorise le développement équilibré du territoire communautaire, la réduction des écarts structurels entre les régions de l’Union, ainsi que la promotion d’une égalité des chances effective entre les personnes. Elle se concrétise au travers des diverses interventions financières, notamment celles des fonds structurels et des fonds de cohésion.

Les lignes directrices du Conseil ont souligné l’importance de la cohésion sociale et économique. Plus précisément, la ligne directrice 17 invite à « appliquer des politiques de l’emploi visant à atteindre le plein emploi, l’amélioration de la qualité et de la productivité du travail et le renforcement de la cohésion sociale et territoriale ». Il est important que ces lignes directrices soient reprises par la suite dans les plans nationaux. Toute politique décidée ou esquissée au niveau européen n’a de sens pour les citoyens que si elle est mise en œuvre aux niveaux national, régional et local. C’est pourquoi les fonds structurels et les fonds de cohésion sont pour nous des instruments de travail pour la cohésion sociale. Ils sont destinés à financer la politique régionale pour cette nouvelle période (2007-2013). Il me paraît nécessaire de mentionner les trois objectifs de cette politique.

Le premier objectif vise à résoudre les problèmes de développement en matière de croissance économique et d’emploi, tout en continuant à soutenir les régions qui n’auront pas achevé leur processus de convergence réelle. Il vise à accélérer la convergence des États membres et des régions les moins développés de l’Union par l’amélioration des conditions de croissance et d’emploi. Il convient de noter que les financements pour cet objectif représentent 81,5 % du total des ressources allouées.

Le deuxième objectif est la compétitivité régionale et l’emploi. Cet objectif vise à anticiper les changements économiques et sociaux, à promouvoir l’innovation, l’esprit d’entreprise, la protection de l’environnement et le développement du marché du travail inclusif des régions non couvertes par l’objectif de convergence. Il couvre 16 % du total des ressources allouées.

Le troisième objectif est la coopération territoriale européenne, qui vise à renforcer la coopération aux niveaux transfrontalier, transnational et interrégional, dans les domaines du développement urbain, rural et côtier, du développement des relations économiques et de la mise en réseau des petites et moyennes entreprises. Cet objectif est financé par le FEDER et représente 2,5 % du total des ressources.

La position du Parlement Européen en matière de cohésion économique et sociale peut se résumer de la façon suivante.

La cohésion économique et sociale est un impératif de solidarité essentiel pour la sauvegarde du consensus des citoyens des régions et des groupes sociaux sur l’attachement à l’Union elle-même. Par conséquent, elle doit rester un élément fondamental de la construction européenne. Le renforcement de la cohésion sociale par la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale est un impératif de nos jours, au regard de la crise économique à nos portes. Ce combat n’a cependant pas commencé aujourd’hui.

Déjà, en mars 2000, dans le cadre de la stratégie de Lisbonne, l’Union invitait les Etats membres et la Commission à prendre des mesures afin de donner un élan décisif à l’élimination de la pauvreté d’ici à 2010. En 2006, 16 % de la population de l’Union des 25 vivaient en dessous du seuil de pauvreté ; en 2008, le rapport conjoint sur l’inclusion sociale et la protection sociale montre que 68 millions d’Européens, dont 19 millions d’enfants, sont menacés de pauvreté.

Les plans nationaux sur la protection et l’inclusion sociale ont révélé que la pauvreté ne touche pas toute la population de la même manière. Les femmes sont les plus vulnérables, de même que différents groupes sociaux comme les chômeurs, les immigrants, les minorités ethniques et les jeunes. Il est évident que ces hauts niveaux de pauvreté et d’exclusion sociale représentent des fléaux pour le modèle social et le développement européen. Il est de notre devoir d’agir afin que l’Union se montre à la hauteur de ses engagements en faveur de la solidarité, de la justice sociale et d’une plus grande cohésion. Nous disposons de mécanismes pour cela.

J’aimerais ainsi mettre en exergue le nouveau mécanisme, à savoir le programme PROGRESS pour la période 2007-2013. Ce programme comporte un volet important visant à soutenir l’inclusion sociale et la protection sociale. C’est dans le cadre de ce volet qu’il convient d’agir afin de lutter contre la pauvreté des enfants, promouvoir l’inclusion active des personnes les plus défavorisées dans la société, garantir des pensions adéquates et viables, assurer l’égalité d’accès aux soins de santé et de longue durée. Nous sommes confiants quant à la volonté des acteurs nationaux de s’engager pour la mise en œuvre de ce programme. Il appartient en l’occurrence aux acteurs nationaux de formuler des propositions afin que ce programme ait des effets réels aux niveaux national, régional et local.

Au sein du Parlement, nous avons eu l’occasion d’analyser la question de la pauvreté des enfants à partir de travaux réalisés par des experts et du rapport de la Commission sur la pauvreté des enfants. Ce phénomène de pauvreté des enfants repose sur des facteurs divers. Toutefois, il convient de remarquer que c’est le manque d’aides et de subventions au niveau national qui provoque réellement la pauvreté. Cette dernière touche surtout les familles touchées par le chômage, les familles monoparentales et les familles nombreuses, mais aussi les parents de faibles revenus. La pauvreté concerne aussi les régions dans lesquelles l’activité professionnelle est faible. Toutefois, les solutions existent. Elles reposent sur :

  • un meilleur accès des parents à l’emploi et le maintien au poste de travail;
  • la conciliation de la vie professionnelle et de la vie familiale;
  • le renforcement de l’entrepreneuriat féminin et familial;
  • la bonne gouvernance des fonds structurels et du fonds social;
  • l’amélioration de la qualité des emplois, les opportunités de promotion et d’évolution au sein des entreprises;
  • la mise à disposition des services sociaux de base comme l’éducation, la formation tout au long de la vie, la santé et le logement;
  • une formation culturelle pour les groupes d’émigrants et les minorités ethniques;
  • un travail spécifique en direction des jeunes, en particulier ceux issus des institutions spécialisées.

L’année 2010 sera l’année européenne de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Les propositions que je viens d’énumérer pourraient être mises en œuvre dès 2009, afin que l’année 2010 soit l’occasion de prévenir la pauvreté et de faire un bilan sur les actions passées et à venir.

La politique favorable à la famille garantit la cohésion sociale. Nous sommes actuellement face à un phénomène de recul de la natalité et de vieillissement de la population. Il existe donc une menace de fracture des systèmes sociaux. La réaffirmation des valeurs éthiques et morales, leur diffusion aux niveaux scolaire, médiatique et familial, permettraient de faire face efficacement aux problèmes croissants de notre société et d’assurer la cohésion sociale en Europe. Afin de contribuer à créer des politiques ayant pour objectif de parvenir à une plus grande cohésion sociale, l’Union européenne évalue continuellement l’évolution démographique et sociale, ainsi que la qualité de vie des citoyens européens. La semaine prochaine se tiendra le Forum démographique qui sera l’occasion de discuter de ces questions. Les propositions existent depuis que le Livre Vert a ouvert la discussion. L’objectif est de mettre en place des conditions permettant un renouvellement démographique en Europe, en apportant un plus grand soutien aux familles et aux parents potentiels et en encourageant davantage l’égalité entre les hommes et les femmes, à travers une meilleure conciliation entre vie professionnelle, formation et vie familiale.

L’Alliance européenne pour la famille est une proposition lancée pendant la Présidence allemande. Elle ne doit pas être laissée de côté. Elle doit servir de plateforme de discussion notamment avec les ONG et le Réseau d’échange de bonnes pratiques entre les États membres, en vue de relever plus efficacement les défis du changement démographique. L’allongement de l’espérance de vie permet aujourd’hui de voir cohabiter plusieurs générations. C’est sur cette collaboration intergénérationnelle que reposent nos espérances pour une meilleure cohésion sociale européenne.

DEUXIEME FORUM EUROPEEN POUR LA DEMOGRAPHIE: DE MEILLEURES SOCIETES POUR LES FAMILLES ET LES PERSONNES AGEES

24/11/2008:A l'occasion de la publication, le 21 novembre 2008, par la Commission européenne du second rapport relatif à la démographie "A la rencontre des besoins spécifiques dans une société vieillissante", s'est tenu à Bruxelles le très attendu deuxième forum européen sur la démographie les 24 et 25 novembre 2008. Plus de 440 représentants d'institutions et d'organisations diverses.

Lors de la séance inaugurale, les débats ont été menés par l'eurodéputée Marie Panayotopoulos -Cassiotou (PPE-DE, GR), invitée du Commissaire européen à l'emploi, aux affaires sociales et à l'égalité des chances, M.V. Spidla et du Ministre français à l'emploi, M.X. Bertrand, en sa qualité de présidente de l'Intergroupe 'famille et protection de l'enfance' du Parlement européen.

Les intervenants ont évoqué les évolutions démographiques, lesquelles constituent un véritable défi pour l'Europe. Ces évolutions vont conduire à la diminution de la population active de l'UE - et à une montée en flèche d'ici 2014 du nombre de personnes de plus de 60 ans - mais vont également avoir des conséquences d'ordre économique et social au sein de tous les Etats membres.

Ils se sont également focalisés sur les diverses propositions relatives au maintien des personnes actives au sein du marché du travail, le travail bénévole effectué par les pré-retraités, l'amélioration de la formation et des conditions de travail, l'intégration des immigrés et notamment sur le soutien aux familles et la présentation de garanties aux citoyens européens afin que ceux-ci puissent avoir le nombre d'enfants souhaité. L'amélioration des conditions de congé maternité et paternité, la garantie d'une éducation de qualité, de services sociaux et en particulier ceux visant les soins pour enfants et personnes âgées, ont été considérés comme des objectifs communs et indispensables. A cette fin, les Etats membres doivent procéder à un échange de bonnes pratiques. La pérennité des systèmes économiques, la flexibilité des relations de travail dans l'intérêt des travailleurs et le développement durable assurent les investissements dans la dynamique humaine et requièrent des réponses efficaces aux prévisions démographiques approximatives.

Le deuxième rapport pour la démographie corrige statistiques et les prévisions de 2004, afin de mettre en valeur les initiatives qui ont été prises par les Etats membres afin de couvrir les besoins des familles à travers l'actualisation des politiques européennes et la promotion des opportunités de soutien aux personnes âgées.

Durant la discussion et lors des conclusions, Mme Panayotopoulos - Cassiotou a eu l'occasion de souligner le changement de position de l'UE concernant la nécessité de mise en place de politiques favorables à la famille. Elle a également requis la valorisation de l'Alliance européenne pour les famille en tant que plateforme de synchronisation d'actions définies en matière de relations intergénérationnelles, d'égalité des chances, et la garantie de meilleures perspectives d'avenir pour les jeunes. Ainsi, les objectifs fixés par la Stratégie de Lisbonne seront atteints et l'Europe maintiendra sa position de partenaire mondial.

Pour plus d'informations:
Marie Panayotopoulos-Cassiotou
Tél.: +32-2-2847447, Fax.: +32-2-2849447
e-mail: marie.panayotopoulos-cassiotou@europarl.europa.eu


EESC ET LE FORUM EUROPEEN DE CITOYENS RECLAMENT PLUS DE SOLIDARITE POUR ABORDER LA CRISE FINANCIERE ET SOCIALE D'AUJOURD'HUI

04/11/2008: Avec une conférence recueillant le 29 octobre 2008 ensemble des organismes de société civile et des établissements d'UE, l'EESC a apporté à Bruxelles le message fort qui avait émergé du forum européen de citoyens, jugé juin passé dans Wrocław, la Pologne : afin de combattre la crise financière et économique nous avons besoin de plus de solidarité.

Le titre de la conférence a explicitement parlé d'une Europe de la solidarité en tant que notre défi pour le demain. Le nouveau président de la section d'EESC pour des affaires sociales, l'emploi et la citoyenneté, Leila Kurki (groupe de FI/Employees), a souligné : « Une politique sociale qui encourage la solidarité n'est pas un luxe ; c'est une nécessité. La solidarité est notre succès européen commun et doit devenir une réponse à nos problèmes européens communs ». Au moment où, la question pressante est comment rassembler le courage des propositions formulées par les organismes de société civile pour montrer plus de solidarité à toutes les étapes avec la timidité et la modestie de l'action de la part des établissements publics.

Les participants à de diverses occasions ont accentué que la solidarité peut être analysée à plusieurs niveaux : solidarité parmi des citoyens, solidarité parmi les établissements qui doivent joindre leurs efforts d'améliorer des défis de mondialisation de réponse, mais, surtout, solidarité parmi des générations. En tant que président de l'intergroup de famille du Parlement européen, Mme Panayotopoulos-Cassioutou a précisé : « De nos jours la société ne peut pas se développer sans valeurs humaines et sans solidarité. La crise courante la met davantage dans l'évidence maintenant que jamais. Le premier endroit où ces valeurs peuvent être apprises et développées est la famille ». Les familles sont la clef pour le développement des sociétés mutuellement de support et socialement équilibrées. Néanmoins, les familles, particulièrement pauvres ceux, sont les premières victimes de la crise économique, et car un tel besoin d'être aidé.

Mais la solidarité ne découle pas automatiquement de la croissance économique ; elle exige l'engagement fort et l'action. Pendant un temps très long la famille n'a eu aucun appui des services publics. La crise économique d'aujourd'hui et les difficultés sociales prouvent que les services publics devraient adopter des politiques spécifiques en faveur du famille.

Celles-ci doivent converger dans un dosage des politiques macroéconomiques qui implique l'aide financière, davantage et de meilleurs services tels que des soins des enfants, et des arrangements de temps de travail pour permettre un équilibre entre le famille et la vie professionnelle. Un exemple mentionné par plusieurs participants était la réduction de TVA sur les marchandises enfant-connexes. Le Conseil de Ministres, qui discute à l'heure actuelle une proposition de la Commission pour la réduire, a été fortement invité à adopter le texte de la proposition pendant qu'elle se tient maintenant.

Source : EESC

JOURNEE MONDIALE DU TRAVAIL DECENT

06/10/2008: Déclaration de Marie Panayotopoulos - Cassiotou, Membre de la Commission Emploi et Affaires sociales du Parlement européen

A l'occasion de la Journée mondiale du travail décent (7 octobre), la députée européenne Marie Panayotopoulos-Cassiotou (PPE-DE, GR), Rapporteur pour la promotion d'un travail décent pour tous, a souligné l'importance de la contribution de l'UE à la promotion des conditions de travail décentes et d'un niveau de vie acceptable pour tous.

La création d'emplois de qualité, la garantie et la défense des droits des travailleurs, comme la protection de la santé et la sécurité sociale, la protection sociale efficace, la promotion du dialogue social, la communication et la négociation comme outils de résolution des différends liés au travail constituent les priorités des politiques européennes de l'emploi.

Les efforts visant à un renforcement de l'Agenda sur le travail décent, tant au niveau mondial (Nations-Unies, Organisation Internationale du Travail) qu'européen (Rapport de la Commission européenne relatif à la contribution de l'UE à la promotion du travail décent dans le monde de 2008) concourent à l'amélioration des conditions de travail, des mesures prises pour lutter contre tout type de discrimination, et le développement d'une dynamique de travail hautement qualifiée.

"Des questions telles que le temps de travail, le statut des travailleurs temporaires, la coordination des systèmes de sécurité sociale et des retraites constituent des problématiques devant être résolues de la façon la plus appropriée afin que les travailleurs soient protégés et qu'ils participent activement à la vie professionnelle afin qu'ils améliorent et mettent en valeur dans leur intérêt leurs qualifications en s'adaptant aux développements sociopolitiques. Le rôle du Parlement européen va à ce titre être crucial" a déclarée la députée grecque.

INQUIETUDES ENVIRONNEMENTALES EUROPEENNES

03/10/2008: Initiée par la déposition de pétitions par des citoyens français sur une dégradation éventuelle de l'environnement causée par la construction et le fonctionnement non interrompu de l'incinérateur des ordures ménagères à Marseille (Fos-sur-Mer), une visite de trois jours d'une délégation de la Commission des Pétitions du PE a été réalisée à Fos-sur-Mer la semaine dernière à laquelle a participée Marie Panayotopoulos - Cassiotou, MdPE, PPE-DE, GR.

L'unité d'incinération en construction qui servira au traitement des déchets de la région urbaine de Marseille élargie (18 municipalités) comprend des parties de recyclage, de méthanisation et d'incinération.

La partie consacrée à l'incinération soulève des protestations car elle pourrait provoquer une augmentation de 1 à 2% de la pollution atmosphérique de la région. A ce jour, le traitement des déchets se fait dans une décharge publique à ciel ouvert qui fonctionne depuis 1912 et qui met en danger l'horizon aquifère de la région.

Les membres de la délégation remettront les informations relevées de l'expertise sur place à la Commission des Pétitions, afin que cette dernière contribue dans ses décisions à la promotion de meilleurs choix possibles pour le bénéfice des habitants d'une des régions industrielles les plus surpeuplées et plus développées de l'Europe.

PACTE EUROPEEN SUR L'IMMIGRATION ET L'ASILE

26/09/2008: Le "Pacte européen sur l'immigration et l'asile", initiative proposée par la Présidence française, vise à un engagement politique actif unissant l'UE et ses Etats membres autour de valeurs communes en vue de l'esquisse de nouvelles politiques de l'immigration dans un esprit de solidarité et de responsabilité. Dans ce cadre, la députée Marie Panayotopoulos-Cassiotou (PPE-DE, GR) a posé une question orale au Conseil:

"Quel type d'accords contraignants relatifs à l'immigration de transit en provenance de pays tiers le Conseil envisage-t-il de proposer aux Etats frontaliers de l'UE, et en particulier aux Etats candidats à l'adhésion à l'UE, afin de garantir un espace européen de sécurité, justice et liberté?"

Le représentant de la Présidence française, J.-P. Jouyet, a déclaré en réponse à cette question:

"Ce que je souhaitais indiquer, c'est que l'outil le plus efficace dont nous disposons pour soutenir la lutte contre l'immigration clandestine, ce sont les accords de réadmission avec des pays tiers, qui se trouvent dans le voisinage de l'Union européenne.
La Communauté est parvenue à conclure des accords avec 11 pays tiers. C'est le cas avec l'ancienne République yougoslave de Macédoine, dont l'accord est entré en vigueur le 1er janvier 2008. Tous ces accords contiennent des dispositions relatives aux ressortissants des pays tiers en transit sur le territoire. En ce qui concerne la Turquie, les négociations ont commencé formellement en 2005. Pour la Croatie, il n'y a pas de mandat pour mener des négociations en vue d'un accord de réadmission et le Conseil a souhaité, dans le cas de ce pays, qu'il y ait des progrès rapides dans les négociations en cours.
Le pacte qui sera discuté et, nous l'espérons, approuvé par le Conseil européen du 15 octobre prochain, mettra un accent politique sur l'importance des accords de réadmission dans le cadre de la lutte contre l'immigration clandestine".

Il est souhaitable que la solidarité européenne, exprimée à travers une politique de l'immigration commune, contribue à la création des conditions pour une mobilité sûre et juste et une concurrence saine.

L'EUROPE CONTRE LA PAUVRETE ET L'EXCLUSION SOCIALE

26/09/2008: Déclaration de la députée européenne Marie Panayotopoulos - Cassiotou, membre de la commission emploi du Parlement EuropéenConcernant la décision prise à une majorité écrasante lors de la Session Plénière de juin 2008 (17.06.2008), d'établir l’année 2010 comme l’Année européenne de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale, la députée européenne, Marie Panayotopoulos - Cassiotou, rapporteur du Parlement européen, a déclaré le contentement du PE, après l'acceptation finale de la part du Conseil. Après l'issue positive des tractations tripartites et la satisfaction des exigences du Parlement Européen, le texte final contient la déclaration ci-dessous de la Commission, fondamentale pour la réalisation des objectifs:"
La Commission attache la plus haute importance à ce qu'une large participation, à tous les niveaux, aux activités de l'Année européenne de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale (2010) soit facilitée et soutenue afin qu'elle devienne un instrument dont l'impact sera positif et durable. Conformément à la décision relative à l'année européenne, la Commission élaborera, dans le document-cadre stratégique, des orientations communes qui définiront les principales priorités en vue de la réalisation des activités de l'année européenne, dont des normes minimales relatives à la participation des organismes nationaux et aux actions. Le document-cadre stratégique est destiné aux organismes nationaux d'exécution chargés de définir les programmes nationaux de l'année européenne et de sélectionner les actions qui seront proposées en vue d'un financement communautaire. Il s'adresse également aux autres parties prenantes. Dans ce contexte, la Commission soulignera à quel point il est essentiel de faciliter l'accès à toutes les ONG, y compris les petites et moyennes organisations. Afin de garantir l'accès le plus large possible, les organismes nationaux d'exécution peuvent décider de ne pas solliciter de cofinancement et, au lieu de cela, de financer l'intégralité de certaines actions.
"Il convient de rappeler que, selon le Rapport de Mme Panayotopoulos - Cassiotou, la contribution communautaire aux activités s'élevant à 17 millions d'euros, sera renforcée par la participation des organes exécutifs nationaux, dans le but de créer des structures de prévention contre le dénuement et la marginalisation, et de mettre en œuvre des projets efficaces pour la gestion des crises.
"Dans ce cadre européen, les actions du gouvernement grec concernant les mesures de protection des foyers les plus indigents, l'amélioration des conditions de vie et d'éducation et la création du Fonds contre la pauvreté, constituent des exemples très intéressants", a déclaré Mme Panayotopoulos - Cassiotou.
La lutte contre la pauvreté constitue une priorité pour la Présidence française, qui s'intéresse particulièrement à la garantie de conditions de vie équitables, à l'intégration sociale des groupes fragiles mais aussi à l'accès des citoyens aux services sociaux.

L'AMELIORATION DE LA SITUATION DES JEUNES SUR LE MARCHE DE L'EMPLOI: UNE QUESTION DE PRIORITE POUR L'UNION EUROPEENNE

19/09/2008: "Lancée par le Groupe de Travail B et organisée par Marie Panayotopoulos -Cassiotou (MPE-GR membre de la commission emploi et affaires sociales du PE), l'audition publique sur les politiques d'emploi pour les jeunes a réuni au PE de nombreux parlementaires, responsables des organes et de la Présidence française, représentants des associations de jeunesse européenne, et des organisations des employeurs et entrepreneurs.

Présidée par Marie Panayotopoulos-Cassiotou, la séance a débuté par l'allocation d'ouverture de la Vice-présidente du Parlement européen, Rodi Kratsa-Tsagaropoulou.

Ines Prainsack, du Forum Européen de la Jeunesse et Yannis Smirlis, Président des Jeunes du PPE (YEPP) ont rappelé que les résultats de la Stratégie de Lisbonne renouvelée sont attendus avec impatience par les jeunes. L'enthousiasme des jeunes, facteur clé pour le succès de l'Union, peut selon eux, être soutenu par des mesures peu couteuses, comme l'intensification des échanges des jeunes autant au niveau universitaire que professionnel.

Les représentants de la Commission, Christiane Westphal de la DG Emploi et Affaires Sociales et Sylvie Vlandas de la DG Education et Culture, rejointes par Marie-Claire Petit-Perrin de la Présidence française (RP France) ont à leur tour présenté les propositions communautaires en cours concernant l'assurance de qualité dans la formation professionnelle (ENQAVET), les systèmes de crédits d'apprentissage ECTS et ECVET et la proposition de la mobilité des jeunes par la simplification des procédures, la diversification du financement et l'amélioration des politiques d'accueil.

Identifiant le problème du pessimisme et de l'insécurité des jeunes en périodes de "passage", elles ont laissé espérer que l'approche de la flexicurité à la façon de chaque état membre éliminera le paradoxe de l'existence parallèle de nombreux nouveaux postes de travail et d'un taux de chômage des jeunes exorbitant. Le pacte Européen de la Jeunesse, conclu en 2005 par le Conseil laisse espérer des résultats concrets dans chaque région européenne, d'ici 2009, date de première évaluation.

L'esprit d'entreprise et le développement de nouvelles compétences constituent un facteur important pour stimuler l'employabilité des jeunes, a suggéré Maxime Cerutti de La Confédération des Entreprises Européennes, BusinessEurope et a présenté le développement de partenariats sociaux comme étant un élément déterminant pour la mise en valeur des compétences des jeunes. A cet effet, les entreprises reposent en grande partie sur le système universitaire en tant que 'fournisseur' de capital humain et pour cela il est indispensable d'améliorer la validation des acquis mais aussi la qualité de l'orientation chez les jeunes dès le secondaire. Les résultats des travaux de la Commission concernant la qualité des stages sont alors vivement attendus.

En complément des diverses politiques communautaires, la Confédération Européenne des Entreprises Juniors, JADE, représenté par son Vice-président Florent Barel a évoqué l'atout principal de sa raison d'être, à savoir l'acquisition de compétences clés dès la période étudiante en créant des entreprises juniors dans le but de rallier théorie et pratique. Un soutien plus important de la part des institutions financières a été parallèlement demandé.

"Le travail en commun de tous les acteurs sociaux doit nous permettre de renforcer l'employabilité, la mobilité et la formation professionnelle des jeunes. Il appartient donc à nous tous les politiques de concentrer nos efforts afin d'atteindre ces objectifs pour ne pas décevoir leur espoir et leurs aspirations", a conclu Mme Panayotopoulos.

Pour plus d'information:
Marie Panayotopoulos-Cassiotou, MdPE
Tél.: +32-2-2847447 fax: +32-2-2849447
e-mail: marie.panayotopoulos-cassiotou@europarl.europa.eu

Notes aux Editeurs:
Avec 288 Membres, le Groupe du PPE-DE est de loin le Groupe politique le plus important du Parlement européen, et le seul qui rassemble des Députés européens issus des 27 pays membres de l'Union européenne.

LE BUDGET GENERAL DE L'UE POUR L'EXERCICE 2009

11/09/2008: La promotion des projets pilotes au sein de la commission FEMM par Mme Marie Panayotopoulos-Cassiotou (PPE-DE, GR)

Mardi 9 septembre 2008 a été adopté à l'unanimité par la commission 'droits des femmes et égalité des genres' le projet d'avis sur le budget général de l'Union européenne pour l'exercice 2009.

Les amendements votés de Marie Panayotopoulos-Cassiotou (GR,PPE-DE), rapporteur fictif, concernent:
  • l'application horizontale du principe d'égalité dans l'ensemble du programme PROGRESS (emploi, protection et inclusion sociales, conditions de travail, non-discrimination et diversité);
  • la demande de révision du budget alloué aux ressources humaines responsables de l'évaluation des projets dans le cadre du programme Daphné III (Lutte contre la violence) à des fins d'accroissement de son efficacité;
  • un recours plus important des Etats membres à l'utilisation des Fonds Structurels aux politiques de promotion de l'égalité entre les femmes et les hommes et la répartition plus équitable des lignes budgétaires afin d'assurer une meilleure promotion du principe d'égalité sont quelques unes des propositions de la députée grecque figurant dans le texte final tel qu'adopté.
S'intéressant tout particulièrement au sort des enfants et adultes souffrant de troubles 'dys' (dyslexie, dyspraxie, dyscalculie, dysphasie, troubles de l'attention avec ou sans hyperactivité) et de handicaps, la députée a défendu avec succès le maintien des lignes budgétaires affectées au développement des politiques en faveur de ces personnes, en particulier en vue d'un soutien envers la jeunesse et les parents.

Mme Panayotopoulos-Cassiotou a réussi à transformer utilement le texte dans des sujets tels que la solidarité intergénérationnelle, le rôle de l'homme dans l'éducation des enfants, la conciliation de la vie de famille et la vie professionnelle et la reconnaissance du travail informel de la femme afin de mettre en valeur la valeur économique de ce travail.

Elle a présenté un projet pilote, adopté par les membres, qui vise à la mise en place d'un financement afin d'assurer un meilleur soutien des éducateurs et des parents des personnes souffrant de troubles 'dys', dans le respect de l'égalité des chances entre femmes et hommes.

Les moyens définis par le projet pilote afin d'atteindre cet objectif est de favoriser la prise de conscience des inégalités persistantes entre les personnes qui souffrent de troubles 'dys', de la discrimination à l'encontre des proches et des parents des personnes 'dys' et de la nécessité de sensibiliser l'opinion publique au sujet des troubles 'dys', des échanges de bonnes pratiques et de la coopération entre organisations dans le domaine des 'dys'.

Pour toute information:
Marie Panayotopoulos-Cassiotou
Tél.: +32-2-2847447, Fax.: +32-2-2849447
e-mail: marie.panayotopoulos-cassiotou@europarl.europa.eu

Notes aux Editeurs:
Avec 288 Membres, le Groupe du PPE-DE est de loin le Groupe politique le plus important du Parlement européen, et le seul qui rassemble des Députés européens issus des 27 pays membres de l'Union européenne.

LA PROMOTION DE LA SECURITE DES JOUETS PAR L'UNION EUROPEENNE

05/09/2008: L'Intergroupe Famille et Protection de l'Enfance du Parlement européen, présidé par la députée Marie Panayotopoulos-Cassiotou (PPE-DE, GR), avec la collaboration active du Vice-président José Ribeiro e Castro et l'aimable soutien de l'Intergroupe des petites et moyennes entreprises, s'est réuni lors de la session plénière à Bruxelles jeudi 4 septembre 2008, autour de la question de la révision de la directive 88/378/CEE concernant le rapprochement des législations des Etats membres relatives à la sécurité des jouets.

Parmi les intervenants, Mme M. Van Rijn, Secrétaire générale d'ORNES (Organisation des fournisseurs de jouets hollandais) et la Fondation 'SpeelGoed' (Pays-Bas), a souligné l'importance du jeu dans l'éducation de l'enfant, offrant une vision pédagogique à la réunion. Le jeu va permettre à l'enfant de développer son comportement, ses fonctions motrices et forger sa personnalité. Il est donc essentiel que les jouets soient sûrs et sécurisés afin que l'enfant les utilise avec un maximum de protection.

Mme M. Logghe, responsable du dossier 'Sécurité des jouets' au sein de la DG Entreprise de la Commission européenne, a présenté la proposition de la Commission, qui renforce les exigences de sécurité des jouets mais aussi les obligations de surveillance des marchés, des fabricants et des fournisseurs. C'est donc dans ce cadre qu'un projet de rapport a été déposé par la députée belge du Groupe du PPE-DE Marianne Thyssen au sein de la commission du marché intérieur et de la protection du consommateur (IMCO) du Parlement européen.

M. D. Srivens, membre de la 'Toys Industries of Europe' a quant à lui présenté la vision de l'industrie relative à la sécurité du jouet, approuvant l'approche de la Commission en ce qui concerne les substances dangereuses, tout en expliquant les contraintes croissantes auxquelles son secteur doit faire face.

Un débat a fait ressortir la position des députés PPE-DE siégeant à la commission IMCO, ainsi que la vision des organisations familiales et de protection des consommateurs présentes à la réunion. Des critiques ont été adressées à l'encontre de la marque CE, dorénavant obligatoire et visible sur les emballages, qui prête souvent à confusion car son apposition est effectuée non pas par un organisme indépendant mais par les fabricants eux-mêmes.

De plus, la question de la responsabilité du fabricant a été soulevée en cas d'accident avec un jouet, laissant ainsi en suspens le problème de recensement des accidents provoqués aux enfants par les jouets au sein de l'Union européenne.

En conclusion, Mme Panayotopoulos-Cassiotou a remarqué que les jouets contribuent à l'éducation et à la formation des enfants, et à l'évolution de leur comportement et caractère. Il est essentiel que ceux-ci respectent toutes les normes de sécurité existantes afin que la protection des enfants soit garantie dans la mesure du possible. La députée a souhaité que le marché européen du jouet, produit en Europe ou importé, donne l'exemple au niveau mondial en matière de normes de sécurité.


Plus d'informations:
Marie Panayotopoulos-Cassiotou
Tél.: +32-2-2847447 - Fax: +32-2-2849447

Notes aux Editeurs:
Avec 288 Membres, le Groupe du PPE-DE est de loin le Groupe politique le plus important du Parlement européen, et le seul qui rassemble des Députés européens issus des 27 pays membres de l'Union européenne.

MEASURES TO IMPROVE EQUALITY BETWEEN MEN AND WOMEN

17/07/2008: The report on Equality Between Women and Men 2008 was adopted today by the Committee on Women's Rights and Gender Equality. The report reiterates the dual nature of gender mainstreaming at EU level, on the one hand ensuring equality between women and men in all policy areas and, on the other hand, targeted measures to curb discrimination against women. These measures include awareness-raising campaigns, the exchange of best practices, dialogues with citizens and public-private partnership initiatives.

EPP-ED Shadow Rapporteur, Marie Panayotopoulos - Cassiotou, stressed: The report gives special importance to combating violence against women and calls on the Member States and the Commission to take new adequate measures. It also considers that women's participation in decision-making at local, national and EU levels and in NGOs is insufficient and therefore asks for actions to improve the situation. The report also calls for measures to improve the situation of women in the labour market, the quality of employment, and the participation in lifelong programmes and pays special attention to disabled women, women with dependants, elderly women, minority and immigrant women.

The report draws attention to the feminisation of poverty, when women, especially elderly women and single mothers, are at risk of exclusion and poverty. Furthermore, it recognises the key role of reconciliation between work, private and family lives and asks for best practices for an effective work-life balance and greater involvement of men in family life. In this framework, the report calls on regional and local authorities to improve the quality and accessibility of child services and those responsible in companies to include workforce management plans to make it easier for employees to return to work after a career break.

Marie Panayotopoulos - Cassiotou MEP, concluded: "The Communication is quite declarative and repeats previous European engagements without real innovation. The increase of women in the labour market has not been accompanied by the expected rise in the quality of their activities. The EP calls on the Commission and the Member States to improve their access and participation, especially in sectors such as high-technology, research, science and engineering, in which they are under-represented. Appropriate measures should be undertaken in order to tackle stereotypes at all levels of education and employment. The increase of the quality of employment will be the result of lifelong learning and education programmes at every level. Social partners, civil society and media should help to raise awareness in this matter. Moreover, attention must be given to the situation of spouses helping in sectors such as agriculture, fisheries, the crafts industry, small family businesses and trade. Finally, the EP report underlines that the role of men is essential in the promotion of equality."

For further information:
Marie Panayotopoulos-Cassiotou MEP
Tel: +32-2-2847447 - Fax: +32-2-2849447

Notes to Editors:
The EPP-ED Group is the largest political group in the European Parliament with 288 Members from all 27 Member States.

REDUCED VAT RATES ON BABY DIAPERS

10/07/2008: "The Commission has fulfilled what it had promised us, but it is important to go further in helping families."

"It is good to see a happy ending to three years of work and continuous pressure on the responsible persons." This was the message today from José Ribeiro e Castro MEP and Marie Panayotopoulos-Cassioutou MEP, after receiving the Commission's official information on its proposal to change the Directive 2006/112/EC of the Council which will, among other things, solve the dispute on VAT rates for children's nappies.

The Intergroup of Family and Protection of Childhood, Presided by Mrs Panayotopoulos-Cassiotou and Mr Ribeiro e Castro, Vice-Chairman, has undertaken several initiatives aiming to show the public and the European Commission the unfairness of the different VAT rates on children's nappies.

"It is an absurd situation in that the Commission believes that adult incontinence protection can be subject to lower VAT rates but not children's nappies", reiterated Ribeiro e Castro and Panayotopoulos - Cassiotou. "This new proposal aims to correct this obvious anomaly."

Both parliamentarians agree that it is necessary to go further in the efforts not to penalise the inevitable expenditure made by families with children. "As we already proposed at European level a year ago, when celebrating the International Day of Family (15 May 2007), we believe that VAT rates should be lowered in child care products thus giving a positive sign to family and demography. The Commission's initiative is, in the Commission's own words, 'just a first step' addressing the 'urgent cases' and limited to 'technical drafting adaptations'", said the MEPs. "So, we are going to struggle for a more global review of this Directive. The Council has regrettably been quite late in giving the necessary guidance to this process of getting governments to treat families in a non-hostile way, especially where basic care for children is concerned. Governments should be accountable for this matter."

"We understand that the Commission cannot go further right now and it is crucially important that it can have the support of the 27 Member States for, at least, this limited package of technical adjustments. It would be positive that, within the legislative programme announced in 2008, the European Union, through the European Commission, might be able to effectively fulfil what it had publicly promised and announced on July 19 2006, in the framework of the requests for information to the European Commission sent to Czech Republic, Hungary, Malta, Poland and Portugal in the form of letters of formal notice to several Member States about their application of reduced VAT rates for children's nappies.

"It should also be taken into account the need to dissipate the doubts about reduced VAT rates on child car seats", as Ribeiro e Castro called to the Commission's attention some months ago.

"But it is incomprehensible that there is discrimination between the Member States in items such as children's clothing and shoes where the States apply different VAT rates. If the European Commission is about to solve the discrepancy between other areas (such as housing) it is incomprehensible that the difference is kept in Member States in such relevant products as children's clothing and shoes.

For further information:
Office of José Ribeiro e Castro MEP, Tel: +32-2-2845783
Office of Marie Panayotopoulos-Cassiotou MEP, Tel: +32-2-2845447

Notes to Editors:
The EPP-ED Group is the largest political group in the European Parliament with 288 Members from all 27 Member States.

COMBATING POVERTY AND SOCIAL EXCLUSION

17/06/2008: The majority of the European Parliament today adopted a report by Marie Panayotopoulos-Cassiotou MEP at first reading on '2010, the European Year for combating poverty and social exclusion'. The allocated budget - €17m - represents the highest budget ever granted to a European Year, thus demonstrating its high political importance.

The aim of the European Year is to reaffirm the Union's commitment to solidarity, social justice, greater cohesion, and to promote consistency as well as boosting support for the overarching objectives of the Union, by making a decisive impact on the eradication of poverty. Currently in the EU, almost 78m people are living at risk of poverty. The European Year should raise public awareness of poverty and exclusion in Europe as well as convey the message that poverty and exclusion are disruptive to social and economic development. Therefore the purpose of this proposal is to designate 2010 as the European Year for combating poverty and social exclusion.

Mrs Panayotopoulos-Cassiotou's report approves the content of the Commission's proposal and it introduces the following new elements:

  • Further develops the concept of multi-dimensional aspects of poverty and social exclusion by a more extensive definition of the groups concerned such as early school leavers and the long-term unemployed;
  • Calls for action to be coordinated and implemented at national, regional and local levels in order to reach the goals of the European Year;
  • Raises the question of access to and quality of education and lifelong learning, social protection systems and health services, housing, as well as active participation in political and cultural life;
  • Stresses a need for an efficient implementation of equal treatment and non-discrimination legislation;
  • Draws attention to the importance of ensuring children’s well-being and decent life conditions for all;
  • Calls for greater links to be established with previous European Years.
After the positive outcome of the vote, Mrs Panayotopoulos-Cassiotou said: "Thanks to the agreement between the EU institutions, we have achieved the goal of directly planning the European Year's activities. The EPP-ED Group, retaining solidarity as one of its main goals, is always encouraging adequate measures in order to promote more social cohesion."

It is also worth mentioning that in 2006, 16% (78m) of the total EU-25 population lived under the poverty threshold. In 2000, within the EU-25, about 40m people (9% of the total) were confronted with persistent poverty. In 2005, within the EU-25 19%, (19m) children were at risk of poverty. Although in most Member States the gender gap is decreasing, the gender gap is (in 2006) about 2 percent as regards poverty and persistent poverty.

For further information:
Marie Panayotopoulos-Cassiotou MEP
Tel: +32-2-2847447
Fax: +32-2-2849447
E-mail: marie.panayotopoulos-cassiotou@europarl.europa.eu

Notes to Editors:
The EPP-ED Group is the largest political group in the European Parliament with 288 Members from all 27 Member States.

BETTER OPPORTUNITIES FOR CHILDREN WITH DISABILITIES

11/06/2008: 'Chances for the healthy development of children - a European Challenge' is the topic of a hearing organised by Marie Panayotopoulos-Cassiotou MEP and Angelika Niebler MEP tomorrow, 12 June 2008, in the European Parliament.

Over 200 million children in the world suffer from disabilities. These children have the same rights as any other child. They and their families need the assistance of various specialists: physicians, psychologists, therapists, pedagogues, who should work closely together. Multi-sensory therapy and integrative education, which encompass medical, psychological and educational knowledge, and the needs of the child, are the basis for guaranteeing the rights of all children.

During the conference, renowned medical experts, researchers, and experts from the European Commission will exchange views on how to better address the problems of children with disabilities. This can be achieved in particular through the development of early diagnosis techniques and further research activities, measures for their full social and professional integration later in life, thus transforming the challenges they face into opportunities.

For further information:
Marie Panayotopoulos-Cassiotou MEP, Tel: +32-2-2847447
Angelika Niebler MEP, Tel: +32-2-2845390

Notes to Editors:
The EPP-ED Group is the largest political group in the European Parliament with 288 Members from all 27 Member States.

2010: UNE ANNEE DEDIEE A LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE ET L'EXCLUSION SOCIALE DANS L’UE

17/06/2008: Le 17 juin 2008, à Strasbourg, le Parlement européen a adopté en session plénière, en grande majorité, le rapport de la députée grecque du Parti Populaire Européen, Marie Panayotopoulos-Cassiotou, établissant l’Année européenne de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale pour l’année 2010.

Cette décision, prise en réaction au constat tragique que 78 millions de citoyens européens vivent aujourd’hui en-dessous du seuil de pauvreté, vise à sensibiliser l’opinion publique quant à l’étendue de la pauvreté et l’ampleur de l'exclusion sociale en Europe et leurs conséquences, sur le développement économique et social équilibré de la société.

L'objectif premier de la consécration d’une Année européenne contre la pauvreté et l'exclusion sociale est de rappeler l'attachement de l'UE à la solidarité et la justice sociale en tant que buts essentiels de l'UE pour éliminer totalement la pauvreté. Pour cette entreprise majeure d’éveil des consciences et de coopération politique en faveur des citoyens les plus démunis et isolés, il a été alloué un budget de 17 millions d’euros, somme représentant le financement le plus important jamais accordé à un tel projet.

Le rapport de Mme Panayotopoulos-Cassiotou ainsi adopté est venu compléter la proposition initiale de la Commission européenne, en introduisant notamment les points suivants:
  • Association de l'Année européenne aux Objectifs du Millénaire pour le développement des Nations-Unies, et particulièrement à la Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté (17 octobre).
  • Développement de l'aspect pluridimensionnel de la pauvreté et de l'exclusion sociale à travers une définition plus large des groupes concernés (cas d’abandon scolaire précoce, chômeurs de longue durée etc.).
  • Encouragement de la mise en place d’actions au niveau national, régional et local afin d'atteindre les objectifs fixés par l'Année européenne.
  • Association des programmes d'accès à l'éducation, d'éducation tout au long de la vie, et des systèmes de protection sociale et des services de santé et de logement, ainsi qu’incitation à la participation active à la vie culturelle et politique.
  • Nécessité de la mise en œuvre efficace de la législation communautaire relative à l'égalité de traitement et la non-discrimination.
  • Octroi d’une attention particulière à la garantie du bien-être des enfants et des conditions de vie décentes pour tous.
  • Lien et rapprochement plus conséquent avec les Années européennes précédentes (comme, par exemple, l’Année 2007 de l’égalité des chances pour tous et l’Année 2008 du dialogue interculturel).

A la suite de l'issue positive du vote de son rapport, la députée grecque a déclaré que "grâce à l'accord trouvé entre les institutions de l'UE, nous avons réussi à planifier de manière immédiate (pour 2009) les activités de l'Année européenne. Le groupe politique PPE-DE, promouvant la solidarité comme l'un de ses objectifs principaux, encourage toujours l'adoption de mesures adaptées à favoriser une meilleure cohésion sociale".

Notons qu'en 2006, 16% (78 millions) de la population de l'UE des 25 vivaient en-dessous du seuil de pauvreté. En 2000, 40 millions de citoyens de l'UE des 25 (soit 9% du total de la population) étaient confrontés à des problèmes récurrents de pauvreté. Aussi, en 2005, 19% des enfants de l'UE des 25 (soit 19 millions) vivaient dans des conditions précaires.

DIALOGUE ENTRE LE PARLEMENT EUROPEEN ET LE GOUVERNEMENT FRANÇAIS POUR PREPARER LA PRESIDENCE FRANÇAISE DE L'UNION EUROPEENNE

18/04/2008: Dans le cadre de la future Présidence française de l'Union européenne (UE), Marie Panayotopoulos-Cassiotou et Elisabeth Morin, Députées au Parlement européen ont représenté le Groupe du Parti Populaire Européen et Démocrates Européens (PPE-DE) au Parlement européen (PE) au cours d'une délégation de la commission de l'emploi et des affaires sociales à Paris, pour une prise de contact directe avec les ministères compétents et les partenaires sociaux.

Lors de ce déplacement, les députées européennes ont rencontrés successivement: Xavier Darcos, Ministre de l'Education nationale, Xavier Bertrand, Ministre du Travail, des relations sociales, de la famille et de la solidarité et Laurent Wauquiez, Secrétaire d'Etat chargé de l'Emploi.

Lors de ces contacts ministériels, Marie Panayotopoulos-Cassiotou et Elisabeth Morin ont insisté sur l'écoute du Parlement européen à travers les prochains mois au cours de la Présidence française de l'UE.

La discussion s'est concentrée sur le programme de la Présidence française dans les domaines de l'emploi et de la protection sociale et les députées ont été informées des suggestions de la Présidence prochaine concernant:
  • les conditions de travail (Directive sur le temps de travail, Directive sur la santé et la sécurité au travail, la fléxicurité);
  • la promotion de l'éducation tout au long de vie;
  • le cadre européen pour les qualifications professionnelles;
  • les systèmes de retraite et la portabilité des droits à pension complémentaire;
  • ainsi que la reformulation des directives relatives aux congés parentaux et de maternité.
Marie Panayotopoulos-Cassiotou et Elisabeth Morin ont rencontré les partenaires sociaux, membres du CDSEI (Comité du Dialogue Social sur les questions Européennes et Internationales) avec lesquels elles ont évoqué entre autres:
  • l'économie sociale;
  • la responsabilité conjointe et solidaire dans les relations de travail;
  • la mobilité des travailleurs dans le secteur de la santé et de ses effets; mais aussi
  • l'amélioration de la vie des personnes handicapées grâce à l'utilisation des technologies de l'information et des communications (TIC), etc.
Pour Marie Panayotopoulos-Cassiotou et Elisabeth Morin, MdPE, la Présidence française de l'UE se prépare dans l'écoute et le dialogue des sujets qui touchent les citoyens européens.

''LA DIMENSION FAMILIALE DANS LA POLITIQUE REGIONALE'': REUNION DE L'INTERGROUPE FAMILLE ET PROTECTION DE L'ENFANCE

20/02/2008: L'Intergroupe "Famille et Protection de l'Enfance" s'est réuni aujourd'hui sous la Présidence de Marie Panayotopoulos-Cassiotou (PPE-DE, Grèce) pour aborder le sujet de la dimension familiale dans la politique régionale. La réunion, à laquelle ont participé des représentants de la Commission européenne, du Ministère allemand pour la famille et des associations de la société civile, visait à analyser la manière dont la politique régionale prend en compte les besoins spécifiques des familles au niveau européen et national, compte tenu des importantes inégalités régionales tant économiques que sociales et des défis de solidarité résultant des changements démographiques.

Dans ce cadre, le représentant de la Commission européenne a réitéré que les fonds structurels et en particulier le FSE contribuent à la réduction des écarts de développement entre les régions en apportant une aide importante à la promotion de l'emploi, de l'entreprenariat, à l'élimination des inégalités et au développement d'actions favorables à la famille par le financement de la création de crèches et de services de soins aux personnes dépendantes. Il a expliqué que même si la mise en oeuvre de la politique régionale communautaire dépendait des Etats membres, la Commission contrôlait systématiquement la conformité du cadre de référence stratégique national avec les objectifs communautaires.

Le représentant du Ministère allemand pour la famille a pour sa part indiqué que la collaboration entre les municipalités, les employeurs et la société civile constitue l'objectif central des alliances locales pour la famille créées en Allemagne. Plus de 450 alliances ont été mises en place sur le territoire, contribuant ainsi à la mise en réseau des acteurs et à la création d'un environnement favorable aux familles notamment sur le marché du travail. Les alliances locales agissent en particulier pour promouvoir la conciliation, l'accessibilité des structures de garde y compris pour les enfants de moins de 3 ans, la responsabilisation des parents dans l'éducation de leurs enfants et enfin des activités de volontariat. Compte tenu de l'évolution démographique, le Ministère pour la famille a également financé avec l'aide du FSE la mise en oeuvre d'un programme d'action sur les centres intergénérationnels. Le programme, lancé en novembre 2006 a permis la création de plus de 500 centres dont le but est de favoriser la coopération et le soutien mutuel entre les générations ainsi que la mise en place d'un marché de services au niveau local.

La création d'un pacte pour la famille au niveau local fait également des priorités de l'action de l'Association Chrétienne des Travailleurs Italiens (ACLI). Sa représentante a expliqué que l'Association a lancé une vaste campagne dans les régions italiennes soutenue par le Gouvernement et les autorités locales, dans le but de créer une base de données sur les meilleures pratiques européennes en matière de politiques familiales et de contribuer à la signature d'un pacte sur la famille entre les institutions publiques et les acteurs locaux. Ce Pacte, fondé sur la richesse que représentent les enfants et la famille pour le développement économique, sera signé lors d'une Conférence le 14 mars prochain. ACLI se chargera d'évaluer annuellement l'application du Pacte et son respect.

Le débat qui a suivi les présentations a été dirigé par le Vice-président de l'Intergroupe, M. Ribeiro e Castro. La Présidente, Marie Panayotopoulos-Cassiotou a rappelé que l'échange de bonnes pratiques entre les Etats membres constitue la meilleure manière d'améliorer à long terme les conditions de vie des familles et a souhaité que ces échanges s'intensifient non seulement dans le cadre de l'Alliance Européenne pour la Famille mais aussi au niveau national, à l'instar du projet "New Neighbours" lancé conjointement par 6 Etats membres en matière de conciliation famille-vie professionnelle dans les régions rurales en Europe.

MOBILISATION DU PARLEMENT EUROPEEN POUR LA PROTECTION DES ENFANTS. ETABLISSEMENT D'UNE STRATEGIE EUROPEENNE SUR LES DROITS DE L'ENFANT

16/01/2008: A l'occasion de l'adoption en session plénière du PE à Strasbourg du rapport relatif à la Stratégie de défense des droits de l'enfant en Europe et dans le monde, le co-rapporteur, Marie Panayotopoulos-Cassiotou a déclaré que les propositions du Parlement contribuent à la formulation d'une approche holistique et coordonnée. Le Traité modificatif, en association avec la Charte des droits fondamentaux, permettront d'accroître les possibilités d'actions européennes communes tant au sein qu'en dehors de l'Union en faveur de la protection des enfants et la promotion de leur bien-être.

La Stratégie devrait reposer sur la prise en compte de l'enfant non pas en tant que victime, mais en tant que personnalité indépendante détentrice de droits et d'obligations qui, en fonction de son de niveau de maturité, participe à la prise de décision.

Le bon développement des enfants requiert de l'affection et des soins de la part de la famille ainsi que la satisfaction de leurs besoins matériels et intellectuels dans un environnement naturel sain. La protection des mères constitue une condition préalable afin que les enfants puissent jouir de leurs droits avant la naissance et durant toute la période de leur développement. La conciliation de la vie professionnelle des parents avec leurs obligations familiales est un droit inaliénable des enfants et contribue à la création d'un capital inestimable et représente un investissement dans la société de demain.

"Alors que les droits de l'enfant sont violés dans plusieurs pays du monde, l'éradication de la pauvreté, la lutte contre les discriminations, la promotion de l'éducation et la sensibilisation de l'environnement familial peuvent permettre de mettre fin au cycle de violence et à l'élimination de toute forme d'exploitation à leur encontre. La députée a précisé qu'au sein de l'UE, on peut noter des progrès importants en matière de poursuites contre la pédophilie et la pédopornographie ainsi que l'exploitation sexuelle des enfants.

Un rapport d'évaluation récent de la Commission européenne (novembre 2007) démontre que la plupart des Etats membres ont adapté leur législation nationale conformément aux dispositions de la décision-cadre du Conseil de 2003. Le programme DAPHNE III (Juin 2007) relatif à la lutte contre la violence à l'encontre des femmes, des enfants et des jeunes, finance des Organisations Non Gouvernementales et promeut l'échange des bonnes pratiques. La création de médiateurs dans tous les Etats membres et leur mise en réseau au niveau européen va contribuer de manière significative à l'efficacité de la protection des enfants en Europe.

Enfin, Marie Panayotopoulos-Cassiotou a mentionné que les actions européennes, assorties à la volonté politique des Etats membres et à la participation active des citoyens, donnent la possibilité de tirer profit de la législation existante et répondent aux besoins urgents de protection des enfants qui requièrent une prise en compte horizontale dans toutes les politiques. Malgré l'augmentation des risques, la législation hellénique et les actions coordonnées des organes étatiques ont démontré leur efficacité pour la protection des droits des enfants dans notre pays. Les efforts doivent bien sûr être accentués en particulier pour les enfants issus de groupes sociaux vulnérables.

50 ANS DE L'UE: BILAN SOCIAL ET PERSPECTIVES

26/04/2007: Réunion conjointe de l'Intergroupe Famille et Protection de l'Enfance et de l'Intergroupe Comité Quart Monde Européen co-présidée par Mme Panayotopoulos - Cassiotou, MdPE et M. Mendez de Vigo, MdPE.

L'Intergroupe Famille et Protection de l'Enfance et l'Intergroupe Comité Quart Monde Européen ont organisé aujourd'hui au PE à Strasbourg une réunion conjointe qui portait sur l'évolution de la situation sociale et familiale dans l'UE depuis l'établissement des Communautés Européennes ainsi que sur l'intégration de ces dimensions dans les négociations du traité constitutionnel. La rencontre, co-présidée par Mme Panayotopoulos-Cassiotou et M. Mendez de Vigo a réuni des membres du Parlement, des fonctionnaires européens ainsi que des Organisations Non Gouvernementales.

La réunion a mis en exergue le fait que 16% de la population de l'UE vit toujours sous le seuil de pauvreté, les enfants, les migrants, les familles nombreuses, les familles monoparentales ou les personnes handicapées étant particulièrement à risque. Comme l'ont réitéré les intervenants, la pauvreté est un phénomène multidimensionnel qui ne peut se limiter à la seule pauvreté monétaire mais s'étend aux droits de l'homme fondamentaux et inclut les aspects de discrimination, d'exclusion et de limitation des options et des choix.

Au cours de son intervention, Mme Annelise Oeschger, Présidente de la Conférence des OING du Conseil de l'Europe a rappelé les difficultés qui ont précédé l'établissement d'une véritable politique d'inclusion sociale au niveau communautaire. Elle a souligné que l'adoption de la charte sociale européenne en 1989 avait constitué un pas important vers la définition d'une base juridique spécifique en matière de lutte contre l'exclusion sociale et la pauvreté qui s'est concrétisée dans le Traité d'Amsterdam de 1997. Mme Oeschger a rappelé que la Méthode Ouverte de Coordination dans le domaine de l'inclusion sociale constituait un outil fondamental pour l'échange et la diffusion des bonnes pratiques et la définition de politiques orientées vers l'élimination de la pauvreté et des inégalités sur le marché du travail ainsi que sur le plein emploi.

M. Lay, Directeur de la Confédération des Organisations Familiales de l'Union Européenne (COFACE) a indiqué que la pauvreté affectait tout particulièrement les familles et par là même les enfants. Tout en rappelant les activités menées par la COFACE au niveau communautaire, M. Lay s'est félicité de l'engagement croissant de la Commission européenne à promouvoir des politiques favorables à la famille et a insisté sur la nécessité de permettre aux parents de concilier vie professionnelle et vie familiale.

S'agissant de l'intégration de la dimension sociale dans les négociations sur le Traité Constitutionnel, M. Pacheco de la Commission des affaires constitutionnelles a rappelé que cela dépend avant tout des Etats membres et de leur volonté de changer les objectifs pour mettre davantage en avant la situation sociale.

A l'issue de la réunion Mme Panayotopoulos a rappelé que le Conseil européen de printemps qui s'est tenu les 8 et 9 mars a réitéré la nécessité de renforcer la cohésion économique et sociale partout dans l’Union avec une attention particulière sur l'éradication de la pauvreté des enfants. En outre, le Conseil a approuvé la proposition de la Présidence allemande visant à créer une Alliance pour les familles. Selon Mme Panayotopoulos "l'approbation de la création d'une alliance pour les familles constitue un pas supplémentaire dans la prise en compte des familles au sein de l'agenda politique européen et la reconnaissance de leur rôle pour la résolution du problème démographique ainsi que pour le développement économique et social de l'Union." M. Mendez de Vigo a quant à lui souligné la nécessité d'intégrer la dimension sociale dans la nouvelle proposition du Traité constitutionnel et a réitéré l'importance de l'appui que le PE doit fournir par ses propositions à une future Convention intergouvernementale.