20/02/2008: L'Intergroupe "Famille et Protection de l'Enfance" s'est réuni aujourd'hui sous la Présidence de Marie Panayotopoulos-Cassiotou (PPE-DE, Grèce) pour aborder le sujet de la dimension familiale dans la politique régionale. La réunion, à laquelle ont participé des représentants de la Commission européenne, du Ministère allemand pour la famille et des associations de la société civile, visait à analyser la manière dont la politique régionale prend en compte les besoins spécifiques des familles au niveau européen et national, compte tenu des importantes inégalités régionales tant économiques que sociales et des défis de solidarité résultant des changements démographiques.
Dans ce cadre, le représentant de la Commission européenne a réitéré que les fonds structurels et en particulier le FSE contribuent à la réduction des écarts de développement entre les régions en apportant une aide importante à la promotion de l'emploi, de l'entreprenariat, à l'élimination des inégalités et au développement d'actions favorables à la famille par le financement de la création de crèches et de services de soins aux personnes dépendantes. Il a expliqué que même si la mise en oeuvre de la politique régionale communautaire dépendait des Etats membres, la Commission contrôlait systématiquement la conformité du cadre de référence stratégique national avec les objectifs communautaires.
Le représentant du Ministère allemand pour la famille a pour sa part indiqué que la collaboration entre les municipalités, les employeurs et la société civile constitue l'objectif central des alliances locales pour la famille créées en Allemagne. Plus de 450 alliances ont été mises en place sur le territoire, contribuant ainsi à la mise en réseau des acteurs et à la création d'un environnement favorable aux familles notamment sur le marché du travail. Les alliances locales agissent en particulier pour promouvoir la conciliation, l'accessibilité des structures de garde y compris pour les enfants de moins de 3 ans, la responsabilisation des parents dans l'éducation de leurs enfants et enfin des activités de volontariat. Compte tenu de l'évolution démographique, le Ministère pour la famille a également financé avec l'aide du FSE la mise en oeuvre d'un programme d'action sur les centres intergénérationnels. Le programme, lancé en novembre 2006 a permis la création de plus de 500 centres dont le but est de favoriser la coopération et le soutien mutuel entre les générations ainsi que la mise en place d'un marché de services au niveau local.
La création d'un pacte pour la famille au niveau local fait également des priorités de l'action de l'Association Chrétienne des Travailleurs Italiens (ACLI). Sa représentante a expliqué que l'Association a lancé une vaste campagne dans les régions italiennes soutenue par le Gouvernement et les autorités locales, dans le but de créer une base de données sur les meilleures pratiques européennes en matière de politiques familiales et de contribuer à la signature d'un pacte sur la famille entre les institutions publiques et les acteurs locaux. Ce Pacte, fondé sur la richesse que représentent les enfants et la famille pour le développement économique, sera signé lors d'une Conférence le 14 mars prochain. ACLI se chargera d'évaluer annuellement l'application du Pacte et son respect.
Le débat qui a suivi les présentations a été dirigé par le Vice-président de l'Intergroupe, M. Ribeiro e Castro. La Présidente, Marie Panayotopoulos-Cassiotou a rappelé que l'échange de bonnes pratiques entre les Etats membres constitue la meilleure manière d'améliorer à long terme les conditions de vie des familles et a souhaité que ces échanges s'intensifient non seulement dans le cadre de l'Alliance Européenne pour la Famille mais aussi au niveau national, à l'instar du projet "New Neighbours" lancé conjointement par 6 Etats membres en matière de conciliation famille-vie professionnelle dans les régions rurales en Europe.
Dans ce cadre, le représentant de la Commission européenne a réitéré que les fonds structurels et en particulier le FSE contribuent à la réduction des écarts de développement entre les régions en apportant une aide importante à la promotion de l'emploi, de l'entreprenariat, à l'élimination des inégalités et au développement d'actions favorables à la famille par le financement de la création de crèches et de services de soins aux personnes dépendantes. Il a expliqué que même si la mise en oeuvre de la politique régionale communautaire dépendait des Etats membres, la Commission contrôlait systématiquement la conformité du cadre de référence stratégique national avec les objectifs communautaires.
Le représentant du Ministère allemand pour la famille a pour sa part indiqué que la collaboration entre les municipalités, les employeurs et la société civile constitue l'objectif central des alliances locales pour la famille créées en Allemagne. Plus de 450 alliances ont été mises en place sur le territoire, contribuant ainsi à la mise en réseau des acteurs et à la création d'un environnement favorable aux familles notamment sur le marché du travail. Les alliances locales agissent en particulier pour promouvoir la conciliation, l'accessibilité des structures de garde y compris pour les enfants de moins de 3 ans, la responsabilisation des parents dans l'éducation de leurs enfants et enfin des activités de volontariat. Compte tenu de l'évolution démographique, le Ministère pour la famille a également financé avec l'aide du FSE la mise en oeuvre d'un programme d'action sur les centres intergénérationnels. Le programme, lancé en novembre 2006 a permis la création de plus de 500 centres dont le but est de favoriser la coopération et le soutien mutuel entre les générations ainsi que la mise en place d'un marché de services au niveau local.
La création d'un pacte pour la famille au niveau local fait également des priorités de l'action de l'Association Chrétienne des Travailleurs Italiens (ACLI). Sa représentante a expliqué que l'Association a lancé une vaste campagne dans les régions italiennes soutenue par le Gouvernement et les autorités locales, dans le but de créer une base de données sur les meilleures pratiques européennes en matière de politiques familiales et de contribuer à la signature d'un pacte sur la famille entre les institutions publiques et les acteurs locaux. Ce Pacte, fondé sur la richesse que représentent les enfants et la famille pour le développement économique, sera signé lors d'une Conférence le 14 mars prochain. ACLI se chargera d'évaluer annuellement l'application du Pacte et son respect.
Le débat qui a suivi les présentations a été dirigé par le Vice-président de l'Intergroupe, M. Ribeiro e Castro. La Présidente, Marie Panayotopoulos-Cassiotou a rappelé que l'échange de bonnes pratiques entre les Etats membres constitue la meilleure manière d'améliorer à long terme les conditions de vie des familles et a souhaité que ces échanges s'intensifient non seulement dans le cadre de l'Alliance Européenne pour la Famille mais aussi au niveau national, à l'instar du projet "New Neighbours" lancé conjointement par 6 Etats membres en matière de conciliation famille-vie professionnelle dans les régions rurales en Europe.