12/12/2007: A l'occasion de la clôture de l'Année Européenne de l'Egalité des Chances pour Tous, l'Intergroupe Famille et Protection de l'Enfance s'est réuni aujourd'hui pour discuter des actions entreprises pour améliorer les conditions de vie des familles nombreuses et éliminer les discriminations dont elles peuvent être victimes. La réunion avait été précédée d'une rencontre de Mme Panayotopoulos-Cassiotou, Présidente de l'Intergroupe, de M. Ribeiro e Castro, Vice-président, et de la Confédération Européenne des Familles Nombreuses avec Monsieur le Commissaire Spidla au cours de laquelle ont été abordés divers sujets d'intérêt pour les familles et notamment la nécessité de trouver un équilibre entre les exigences de la mondialisation et les exigences liées à la protection des droits sociaux fondamentaux.
La rencontre de l'Intergroupe à laquelle ont participé des parlementaires, des représentants de la Commission européenne, la Confédération Européenne des Familles Nombreuses ainsi que des chercheurs en politiques familiales, a mis en exergue le fait qu'en raison de leur caractère minoritaire dans la société d'aujourd'hui, les familles nombreuses ne sont souvent pas prises en considération dans le cadre des politiques familiales nationales et européennes et de ce fait, ne reçoivent pas le soutien de tout type auquel elles pourraient prétendre eu égard à leur rôle inestimable dans la préservation de la solidarité intergénérationnelle et de la cohésion sociale.
Une étude récente présentée par le représentant de l'Institut National des Statistiques de France (INSEE) démontre que les enfants des familles nombreuses ont de moindres opportunités de réussite professionnelle et sociale, leur accès aux études de haut niveau étant parfois compromis par les difficultés financières de leurs parents. Le représentant de l'Institut pour la famille de Bade-Wurtemberg en Allemagne a rajouté que la grande majorité des familles nombreuses dans ce pays sont issues de milieux ouvriers et que les femmes dans ces familles n'occupent pas en général d'activité professionnelle. Ces familles et leurs enfants constituent ainsi des catégories particulièrement vulnérables à l'exclusion sociale et à la pauvreté.
La Confédération Européenne des Familles Nombreuses (ELFAC) a pour sa part rappelé que les politiques européennes en matière de démographie privilégient toujours la participation au marché du travail au soutien effectif à la famille. Ainsi, le travail familial atypique de soins aux enfants et aux personnes dépendantes n'est pas reconnu au niveau des droits de retraite et de protection sociale alors que ce travail est rémunéré lorsqu'il est effectué par un tiers. ELFAC a également souligné que les préjugés professionnels et la pression sociale influent sur la liberté de décision des couples d'avoir un plus grand nombre d'enfants à un moment où la viabilité de l'économie européenne dépend de l'augmentation du nombre de naissances. Enfin, la Confédération a réitéré l'appel lancé à la Commission européenne par une coalition d'ONG familiales en faveur de l'application d'un taux de TVA réduit pour les produits de première nécessité pour les enfants, estimant qu'une telle mesure pourrait améliorer de manière significative le quotidien des familles nombreuses.
Les participants se sont félicités de l'engagement du Commissaire Spidla, relayé par son représentant, de promouvoir, dans le respect du principe de subsidiarité, des politiques permettant de réaliser les conditions sociales nécessaires à la réalisation des désirs familiaux dans le respect du libre choix de chacun. Dans cette optique ils ont accueilli très favorablement les propositions de la Commission d'évaluer en 2008 la disponibilité et la qualité des services de garde d'enfants ainsi que la nécessité de réviser les dispositions relatives à la protection de la maternité et au congé parental. Ils ont également adhéré à la proposition du Commissaire visant à promouvoir des actions dans le cadre de l'Alliance Européenne pour la Famille et l'ont appelé à lancer des propositions en la matière.
A l'issue de la réunion, Mme Panayotopoulos a exprimé le souhait que les actions futures soient coordonnées afin d'éliminer les discriminations qui empêchent toujours les européens d'avoir le nombre souhaité d'enfants.
La rencontre de l'Intergroupe à laquelle ont participé des parlementaires, des représentants de la Commission européenne, la Confédération Européenne des Familles Nombreuses ainsi que des chercheurs en politiques familiales, a mis en exergue le fait qu'en raison de leur caractère minoritaire dans la société d'aujourd'hui, les familles nombreuses ne sont souvent pas prises en considération dans le cadre des politiques familiales nationales et européennes et de ce fait, ne reçoivent pas le soutien de tout type auquel elles pourraient prétendre eu égard à leur rôle inestimable dans la préservation de la solidarité intergénérationnelle et de la cohésion sociale.
Une étude récente présentée par le représentant de l'Institut National des Statistiques de France (INSEE) démontre que les enfants des familles nombreuses ont de moindres opportunités de réussite professionnelle et sociale, leur accès aux études de haut niveau étant parfois compromis par les difficultés financières de leurs parents. Le représentant de l'Institut pour la famille de Bade-Wurtemberg en Allemagne a rajouté que la grande majorité des familles nombreuses dans ce pays sont issues de milieux ouvriers et que les femmes dans ces familles n'occupent pas en général d'activité professionnelle. Ces familles et leurs enfants constituent ainsi des catégories particulièrement vulnérables à l'exclusion sociale et à la pauvreté.
La Confédération Européenne des Familles Nombreuses (ELFAC) a pour sa part rappelé que les politiques européennes en matière de démographie privilégient toujours la participation au marché du travail au soutien effectif à la famille. Ainsi, le travail familial atypique de soins aux enfants et aux personnes dépendantes n'est pas reconnu au niveau des droits de retraite et de protection sociale alors que ce travail est rémunéré lorsqu'il est effectué par un tiers. ELFAC a également souligné que les préjugés professionnels et la pression sociale influent sur la liberté de décision des couples d'avoir un plus grand nombre d'enfants à un moment où la viabilité de l'économie européenne dépend de l'augmentation du nombre de naissances. Enfin, la Confédération a réitéré l'appel lancé à la Commission européenne par une coalition d'ONG familiales en faveur de l'application d'un taux de TVA réduit pour les produits de première nécessité pour les enfants, estimant qu'une telle mesure pourrait améliorer de manière significative le quotidien des familles nombreuses.
Les participants se sont félicités de l'engagement du Commissaire Spidla, relayé par son représentant, de promouvoir, dans le respect du principe de subsidiarité, des politiques permettant de réaliser les conditions sociales nécessaires à la réalisation des désirs familiaux dans le respect du libre choix de chacun. Dans cette optique ils ont accueilli très favorablement les propositions de la Commission d'évaluer en 2008 la disponibilité et la qualité des services de garde d'enfants ainsi que la nécessité de réviser les dispositions relatives à la protection de la maternité et au congé parental. Ils ont également adhéré à la proposition du Commissaire visant à promouvoir des actions dans le cadre de l'Alliance Européenne pour la Famille et l'ont appelé à lancer des propositions en la matière.
A l'issue de la réunion, Mme Panayotopoulos a exprimé le souhait que les actions futures soient coordonnées afin d'éliminer les discriminations qui empêchent toujours les européens d'avoir le nombre souhaité d'enfants.