19/06/2007: Le rapport de l'eurodéputée Marie Panayotopoulos-Cassiotou relatif à "Un cadre réglementaire pour des mesures de conciliation de la vie familiale et de la période d'étude pour les jeunes femmes dans l'Union européenne" a été adopté à une très large majorité lors de la session plénière du Parlement européen.
Adopté à l'unanimité le 5 juin dernier par la commission des droits de la femme, le rapport énonce plusieurs recommandations visant à permettre aux jeunes de concilier études ou apprentissage avec leurs responsabilités familiales, soit en cas de maternité ou de paternité, soit en cas de soins à des personnes âgées dépendantes ou à des personnes handicapées.
Le rapport souligne que le déficit démographique européen est imputable, entre autres, à l'accomplissement plus tardif des différentes étapes de la vie (études, travail, famille).
Il encourage la Commission et les Etats membres à promouvoir des politiques favorables à la conciliation de la vie étudiante ou d'apprentissage et de la vie familiale et à leur fournir aux jeunes concernés les ressources correspondant à leurs besoins.
Il incite les Etats membres à proposer des régimes de sécurité sociale pour les étudiants et apprentis à des coûts abordables, régimes pouvant être étendus aux personnes dont ils ont la charge.
Il leur demande également de faciliter l'obtention de prêts bancaires pour les étudiants et de réduire ou de supprimer l'imposition des jeunes, qui parallèlement à leurs périodes d'études ou d'apprentissage et à leur activité professionnelle, assument des responsabilités familiales.
Il regrette que tous les Etats membres n'aient pas encore rempli les objectifs du Conseil européen de Barcelone concernant les structures de garde pour les jeunes enfants et encourage la création de telles structures au sein des établissements d'enseignement universitaire ou professionnel. Pour les enfants plus âgés, il souhaite que les étudiants puissent avoir accès à des garderies de bonne qualité à un coût abordable.
Il souhaite que les Etats membres mettent en place un système de "certification" national permettant d'identifier les établissements d'enseignement supérieur ou professionnel offrant des possibilités de conciliation de la vie étudiante et de la vie familiale.
Le rapport invite également les Etats membres et les partenaires sociaux à faciliter la formation tout au long de la vie et sa conciliation avec la vie professionnelle et familiale. Il se prononce en faveur de la suppression des restrictions aux activités salariées complémentaires des personnes en période d'étude ou d'apprentissage ou en congé parental lorsque les sommes ne dépassent pas les seuils fixés par les Etats membres.
Il appelle les Etats membres à examiner dans quelle mesure les responsabilités familiales sont un facteur d'abandon des études, notamment pour les jeunes femmes.
Adopté à l'unanimité le 5 juin dernier par la commission des droits de la femme, le rapport énonce plusieurs recommandations visant à permettre aux jeunes de concilier études ou apprentissage avec leurs responsabilités familiales, soit en cas de maternité ou de paternité, soit en cas de soins à des personnes âgées dépendantes ou à des personnes handicapées.
Le rapport souligne que le déficit démographique européen est imputable, entre autres, à l'accomplissement plus tardif des différentes étapes de la vie (études, travail, famille).
Il encourage la Commission et les Etats membres à promouvoir des politiques favorables à la conciliation de la vie étudiante ou d'apprentissage et de la vie familiale et à leur fournir aux jeunes concernés les ressources correspondant à leurs besoins.
Il incite les Etats membres à proposer des régimes de sécurité sociale pour les étudiants et apprentis à des coûts abordables, régimes pouvant être étendus aux personnes dont ils ont la charge.
Il leur demande également de faciliter l'obtention de prêts bancaires pour les étudiants et de réduire ou de supprimer l'imposition des jeunes, qui parallèlement à leurs périodes d'études ou d'apprentissage et à leur activité professionnelle, assument des responsabilités familiales.
Il regrette que tous les Etats membres n'aient pas encore rempli les objectifs du Conseil européen de Barcelone concernant les structures de garde pour les jeunes enfants et encourage la création de telles structures au sein des établissements d'enseignement universitaire ou professionnel. Pour les enfants plus âgés, il souhaite que les étudiants puissent avoir accès à des garderies de bonne qualité à un coût abordable.
Il souhaite que les Etats membres mettent en place un système de "certification" national permettant d'identifier les établissements d'enseignement supérieur ou professionnel offrant des possibilités de conciliation de la vie étudiante et de la vie familiale.
Le rapport invite également les Etats membres et les partenaires sociaux à faciliter la formation tout au long de la vie et sa conciliation avec la vie professionnelle et familiale. Il se prononce en faveur de la suppression des restrictions aux activités salariées complémentaires des personnes en période d'étude ou d'apprentissage ou en congé parental lorsque les sommes ne dépassent pas les seuils fixés par les Etats membres.
Il appelle les Etats membres à examiner dans quelle mesure les responsabilités familiales sont un facteur d'abandon des études, notamment pour les jeunes femmes.