L'EUROPE CONTRE LA PAUVRETE ET L'EXCLUSION SOCIALE

26/09/2008: Déclaration de la députée européenne Marie Panayotopoulos - Cassiotou, membre de la commission emploi du Parlement EuropéenConcernant la décision prise à une majorité écrasante lors de la Session Plénière de juin 2008 (17.06.2008), d'établir l’année 2010 comme l’Année européenne de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale, la députée européenne, Marie Panayotopoulos - Cassiotou, rapporteur du Parlement européen, a déclaré le contentement du PE, après l'acceptation finale de la part du Conseil. Après l'issue positive des tractations tripartites et la satisfaction des exigences du Parlement Européen, le texte final contient la déclaration ci-dessous de la Commission, fondamentale pour la réalisation des objectifs:"
La Commission attache la plus haute importance à ce qu'une large participation, à tous les niveaux, aux activités de l'Année européenne de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale (2010) soit facilitée et soutenue afin qu'elle devienne un instrument dont l'impact sera positif et durable. Conformément à la décision relative à l'année européenne, la Commission élaborera, dans le document-cadre stratégique, des orientations communes qui définiront les principales priorités en vue de la réalisation des activités de l'année européenne, dont des normes minimales relatives à la participation des organismes nationaux et aux actions. Le document-cadre stratégique est destiné aux organismes nationaux d'exécution chargés de définir les programmes nationaux de l'année européenne et de sélectionner les actions qui seront proposées en vue d'un financement communautaire. Il s'adresse également aux autres parties prenantes. Dans ce contexte, la Commission soulignera à quel point il est essentiel de faciliter l'accès à toutes les ONG, y compris les petites et moyennes organisations. Afin de garantir l'accès le plus large possible, les organismes nationaux d'exécution peuvent décider de ne pas solliciter de cofinancement et, au lieu de cela, de financer l'intégralité de certaines actions.
"Il convient de rappeler que, selon le Rapport de Mme Panayotopoulos - Cassiotou, la contribution communautaire aux activités s'élevant à 17 millions d'euros, sera renforcée par la participation des organes exécutifs nationaux, dans le but de créer des structures de prévention contre le dénuement et la marginalisation, et de mettre en œuvre des projets efficaces pour la gestion des crises.
"Dans ce cadre européen, les actions du gouvernement grec concernant les mesures de protection des foyers les plus indigents, l'amélioration des conditions de vie et d'éducation et la création du Fonds contre la pauvreté, constituent des exemples très intéressants", a déclaré Mme Panayotopoulos - Cassiotou.
La lutte contre la pauvreté constitue une priorité pour la Présidence française, qui s'intéresse particulièrement à la garantie de conditions de vie équitables, à l'intégration sociale des groupes fragiles mais aussi à l'accès des citoyens aux services sociaux.