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MEASURES TO IMPROVE EQUALITY BETWEEN MEN AND WOMEN

17/07/2008: The report on Equality Between Women and Men 2008 was adopted today by the Committee on Women's Rights and Gender Equality. The report reiterates the dual nature of gender mainstreaming at EU level, on the one hand ensuring equality between women and men in all policy areas and, on the other hand, targeted measures to curb discrimination against women. These measures include awareness-raising campaigns, the exchange of best practices, dialogues with citizens and public-private partnership initiatives.

EPP-ED Shadow Rapporteur, Marie Panayotopoulos - Cassiotou, stressed: The report gives special importance to combating violence against women and calls on the Member States and the Commission to take new adequate measures. It also considers that women's participation in decision-making at local, national and EU levels and in NGOs is insufficient and therefore asks for actions to improve the situation. The report also calls for measures to improve the situation of women in the labour market, the quality of employment, and the participation in lifelong programmes and pays special attention to disabled women, women with dependants, elderly women, minority and immigrant women.

The report draws attention to the feminisation of poverty, when women, especially elderly women and single mothers, are at risk of exclusion and poverty. Furthermore, it recognises the key role of reconciliation between work, private and family lives and asks for best practices for an effective work-life balance and greater involvement of men in family life. In this framework, the report calls on regional and local authorities to improve the quality and accessibility of child services and those responsible in companies to include workforce management plans to make it easier for employees to return to work after a career break.

Marie Panayotopoulos - Cassiotou MEP, concluded: "The Communication is quite declarative and repeats previous European engagements without real innovation. The increase of women in the labour market has not been accompanied by the expected rise in the quality of their activities. The EP calls on the Commission and the Member States to improve their access and participation, especially in sectors such as high-technology, research, science and engineering, in which they are under-represented. Appropriate measures should be undertaken in order to tackle stereotypes at all levels of education and employment. The increase of the quality of employment will be the result of lifelong learning and education programmes at every level. Social partners, civil society and media should help to raise awareness in this matter. Moreover, attention must be given to the situation of spouses helping in sectors such as agriculture, fisheries, the crafts industry, small family businesses and trade. Finally, the EP report underlines that the role of men is essential in the promotion of equality."

For further information:
Marie Panayotopoulos-Cassiotou MEP
Tel: +32-2-2847447 - Fax: +32-2-2849447

Notes to Editors:
The EPP-ED Group is the largest political group in the European Parliament with 288 Members from all 27 Member States.

AUDITION DE LA COMMISSION DES DROITS DE LA FEMME SUR LE PROJET DE RAPPORT DE MARIE PANAYOTOPOULOS - CASSIOTOU MEP

27/02/2007: Les mesures susceptibles de permettre une meilleure conciliation de la vie familiale et des études ont été passées en revue par divers experts mardi à Bruxelles lors d'une audition organisée par la commission des droits de la femme du Parlement européen dans le cadre d'un rapport d'initiative préparé sur ce thème par Marie Panayotopoulos-Cassiotou (PPE-DE, Grèce).

Les experts invités étaient M. Vegard Skirbekk, Maître de Recherche à l'Institut international pour l'analyse appliquée des systèmes (IIASA) de Laxenburg (Autriche), Mme Claudia Menne, responsable du Département pour l'égalité des genres à la DGB (Fédération des syndicats allemands), Mme Claudette Abela Baldacchino, Membre des commissions Culture et Politique économique et sociale du Comité des régions et Mme Grace Attard, Membre de la section "Emploi, Affaires sociales et citoyenneté" du Comité économique et social de l'Union européenne et membre du Conseil national des femmes de Malte.

M. Skirbekk a exposé la situation en Norvège où les parents étudiants reçoivent une aide de l'état et a présenté des statistiques comparant les taux de maternité des jeunes femmes pendant leurs études : selon lui, 41 pc des Suédoises ont un ou des enfants avant d'avoir terminé leurs études, contre 31 pc des Finlandaises, 30 pc en Norvégiennes, 13 pc des Italiennes, 12 pc des Grecques, des Autrichiennes et des Allemandes, 11 pc des Espagnoles, 9 pc des Françaises et 4 pc des Belges.

M. Skirbekk a relevé l'augmentation régulière depuis 1975 de l'âge moyen auquel les femmes ont leur premier enfant. Il a relié cette augmentation à l'allongement de la durée des études, notant qu'en Suède par exemple, les femmes ont en moyenne leur premier enfant à 23 ans lorsqu'elles ont suivi uniquement les cours de l'école primaire, à 24 ans lorsqu'elles ont terminé le premier cycle du secondaire, à 26 ans lorsqu'elles ont terminé le second cycle du secondaire et à plus de 27 ans lorsqu'elles ont suivi des études supérieures.

Il a également cité les taux de fertilité des femmes en fonction de leur niveau d'éducation en Europe occidentale et en Europe orientale pour la période 1995-2000 : ces taux s'échelonnent en Europe occidentale entre 2,24 pc (pas d'éducation) et 1,54 pc (éducation universitaire) et en Europe orientale entre 1,62 pc et 1,15 pc.

Mme Attard a rappelé les objectifs de la stratégie de Lisbonne en ce qui concerne les taux d'emploi des femmes. Elle a constaté elle aussi l'augmentation de l'âge auquel les couples ont leur premier enfant, due à l'allongement de la durée des études et aux problèmes économiques.

Mme Menne a souligné le besoin pour l'économie européenne d'avoir des travailleurs hautement qualifiés. Il est également nécessaire de soutenir les familles. Les Etats membres doivent coordonner leurs politiques et évaluer leurs résultats. Mme Menne a relevé qu'étudiants et étudiantes n'ont pas le même "désir d'enfant" : en Allemagne une étude a révélé que deux étudiantes sur quatre souhaitent un enfant contre un étudiant sur quatre seulement, les jeunes gens étant moins prêts à s'engager.

Une représentante de la Commission européenne a pour sa part rappelé que celle-ci venait de publier son rapport sur l'application de la stratégie de Lisbonne et a noté que des progrès ont été réalisés, en matière d'emploi féminin ou de structures de garde.
Elle a annoncé que le commissaire Spidla ferait une déclaration lors de la session de mars du Parlement européen sur les gardes d'enfants.
La réglementation du Fonds social européen a été modifiée afin qu'il puisse contribuer à la construction de structures de garde pour les enfants, a-t-elle souligné.

En concluant le débat Mme Panayotopoulos-Cassiotou a rappelé que les réglementations liées à la natalité ressortent de la compétence des Etats membres. Le but de son rapport n'est pas de favoriser une catégorie par rapport à d'autres, les étudiants par exemple, mais d'examiner les moyens permettant aux jeunes gens d'avoir autant d'enfants qu'ils le souhaitent.

L'INSERTION DES FEMMES IMMIGREES EN GRECE. VISITE DE LA DELEGATION DE LA COMMISSION DES DROITS DE LA FEMME ET DE L'EGALITE DES GENRES A ATHENES

31/05/2006: Une délégation de la Commission des droits de la Femme et de l'Egalité des genres s'est rendue en Grèce les 29-30 mai à l'occasion de la préparation du rapport d'initiative sur l'immigration des femmes et le rôle et la place des femmes immigrées dans l'UE. L'objectif de la visite était d'évaluer les actions entreprises par les autorités grecques en matière d'immigration, d'intégration des femmes immigrées et de lutte contre la traite aux fins d'exploitation sexuelle.

La délégation qui était composée de Mme Anna Záborská, Présidente, Mme Rodi Kratsa-Tsagaropoulou, Mme Marie Panayotopoulos-Cassiotou, membres de la Commission, ainsi que d'autres parlementaires, a rencontré des représentants gouvernementaux, des parlementaires nationaux et des Organisations Non Gouvernementales. Les membres de la délégation ont eu l'occasion d'échanger des points de vue avec le Ministre de l'Ordre Public, M. Vyron Polydoras, le Ministre de la Justice, M. Anastastios Papaligouras et enfin le Sous-Secrétaire à l'Administration publique et la décentralisation M. Athanassios Nakos, sur la politique migratoire européenne, la lutte contre l'immigration illégale et l'exploitation sexuelle des femmes.

Il est ressorti des différentes rencontres que la Grèce n'a réagi qu'assez tardivement aux problèmes causés par la migration et le crime organisé dans les années 90. De ce fait, le pays a rencontré des difficultés à gérer les flux migratoires, à lutter contre le crime organisé et à protéger les victimes. Après avoir été informés du nouveau cadre institutionnel (législation, commissions ministérielles, rôle des autorités locales) les membres de la Délégation ont insisté sur la nécessité que celui-ci fasse l'objet d'une évaluation et d'une application constante.

Mme Panayotopoulos-Cassiotou a souligné que la Grèce avait intégré la totalité de l'acquis communautaire en matière de lutte contre la traite des êtres humains mais qu'elle devait encore poursuivre ses efforts pour lutter contre le crime organisé et protéger les victimes notamment en leur fournissant un soutien psychologique et juridique et en favorisant leur réinsertion sociale. Elle a en outre insisté sur la nécessité d'analyser les points faibles des politiques migratoires en vue d'identifier d'éventuels éléments discriminatoires qui empêchent les personnes immigrées de s'intégrer au niveau social et professionnel au même titre que les nationaux. Enfin, elle a évoqué les expériences des communautés grecques d'Allemagne et d'autres pays en matière d'intégration des immigrants et a rappelé l'importance de les valoriser au niveau national et européen.

Mme Kratsa-Tsagaropoulou a plus particulièrement souligné que la politique migratoire en Grèce et dans d'autres pays de l'UE devrait tenait compte des besoins, des problèmes de discrimination et des défis d'intégration rencontrés par les femmes immigrées à tous les niveaux: dans les conventions interétatiques, les droits et obligations des immigrants, les conditions de travail, l'éducation, la mise en œuvre des programmes et initiatives communautaires en matière d'immigration. Elle a également rappelé l'importance de soutenir les organisations actives dans le domaine de l'immigration afin que les personnes immigrées puissent être épaulées dans leurs diverses démarches et ainsi mieux s'intégrer. Enfin, elle a réitéré la nécessité d'une collaboration multilatérale dans l'Europe du Sud-Est ainsi qu'entre Interpol et Europol.