''MIEUX VAUT TARD QUE JAMAIS'' POUR LES TRAVAILLEURS INTERIMAIRES

21/10/2008: ntervention de Marie Panayotopoulos-Cassiotou à la session plénière du Parlement européen

La directive relative aux travailleurs intérimaires a monopolisé l'intérêt des députés européens lors de la discussion en plénière au Parlement à Strasbourg.

La députée Marie Panayotopoulos-Cassiotou (PPE-DE, GR), membre de la commission Emploi et Affaires sociales du Parlement européen, a souligné l'importance de la directive. Celle-ci prévoit notamment la sauvegarde des droits des femmes, lesquelles représentent une grande partie des travailleurs intérimaires. En accord avec les résultats d'études menées en 2005 par Eurostat, le pourcentage de femmes travaillant de façon intérimaire dans l'Europe des 25 était de 14,9% (contre 13,9% chez les hommes). Le pourcentage de travailleuses intérimaires en Grèce s'élevait à 14,7% (contre 10,2% de travailleurs intérimaires), à 13,6% en Allemagne (contre 14% chez les hommes), et à 14,2% en France (contre 12,5% chez les hommes).

"La nouvelle proposition protège et promeut les droits des travailleurs par le respect de la valeur humaine et de la contribution de chacun. Il faut assurer la bonne application de la législation envers tous les travailleurs et assurer les mêmes conditions de rémunération, sécurité et protection, qu'il s'agisse d'emploi intérimaire ou d'emploi permanent" a déclaré la députée grecque.

La directive comble le vide juridique existant en la matière, constitue un progrès social, mais aussi une victoire importante pour l'UE des 27, étant donné qu'elle met en exergue:
  • l'égalité de traitement des travailleurs temporaires;
  • le respect par les sociétés employant des travailleurs intérimaires des règles sociales;
  • la reconnaissance du secteur d'entreprises de travail temporaire en tant qu' activité commerciale professionnelle.
Mme Panayotopoulos-Cassiotou a souligné l'importance de la mise en place par la directive d' un cadre approprié afin que le travail temporaire puisse contribuer à la création de nouveaux postes flexibles, et par conséquent, être conçu comme une alternative au chômage, en évitant toute remise en cause de la sécurité des travailleurs, et éviter les déformations des règles de bonne concurrence.

Si l'on s'en tient aux différentes traditions des Etats membres en matière d'Emploi et plus particulièrement concernant le marché du travail, des écarts à la directive peuvent être autorisés en cas d'accords des partenaires sociaux. A titre d'exemple, la législation grecque en la matière assure, dès le premier jour de travail, l'égalité de traitement entre les travailleurs intérimaires et leurs collègues engagés dans la même entreprise.

Pour toute information: Marie Panayotopoulos-Cassiotou, MdPE
Tél.: +32-2-2847447, Fax.: +32-2-2849447
e-mail: marie.panayotopoulos-cassiotou@europarl.europa.eu